A Anfarad

Topic RP : rencontre entre Arthane et Eiko à Anfarad, territoire du jeune Seigneur Zargon.

****************

Anfarad, des terres (relativement) paisibles, en plein développement. Tu es, Eiko, dans une charrette toute spécialement équipée pour servir de voiture -au sens moyen-âgeux du terme-. Devant toi, légèrement sur ta droite, un palefrenier conduit les deux zuffles qui tirent ton merveilleux carrosse -tu noteras que les coussins sont confortables, et que des fleurs de zitronnier ont été disposées un peu partout, dégageant un doux parfum-. Le palefrenier s'appelle Juron, et tu comprends mieux pourquoi quand il commence à te faire visiter le territoire :

Bon Dieu, nous faudra bien 1 heure pour arriver au château du Seigneur. Y m'a dit çui-là de vous faire visiter et de vous donner des détails pendant le trajet sur ce qu'il appelle "son merveilleux royaume". Fichtre, on y est pas si mal, mais il a quand même oublié de nous nourrir l'autre jour! On a fait la grêve nous, voui! Car par Asnancy, faut pas nous prendre pour des bougres!

Il commence alors un récit que je ne retranscrirai pas, étant porteur de quelques critiques à l'égard du Seigneur que je suis, et aussi car je présume que tu ne l'écoutais déjà plus, ayant tourné la tête pour que ton nez ne se trouve plus sur le passage de son souffle empestant on ne sait quel mauvais alcool.

Quelques minutes plus tard, alors que vous êtes passés devant le centre de formation, le chantier naval récemment construit, les entrepôts et j'en passe, tu peux apercevoir un imposant château, aux côtés duquel se dresse une statue en marbre haute de plusieurs mètres, fidèle représentation du jeune et beau Arthane que je suis.

Le palefrenier, suivant le chemin que je lui avais indiqué quelques heures plus tôt, entreprend un long détour, par delà la boulangerie du fief. Et ces quelques minutes de voyage supplémentaires valent le coup puisque vous arrivez maintenant par derrière la demeure du Seigneur, longeant un cours d'eau tumultueux.



**********

Alors qu'Eiko visitait les terres du Seigneur Arthane, celui-ci se prélassait sous le soleil qui éclairait l'escalier de pierres blanches, à l'entrée du château. Il avait enfilé une tenue de soie, avec quelques touches d'or au niveau du col et des manches. De chaque côté de lui était posté un soldat, une lance dans une main, un casque dans l'autre. Sur leur plastron était gravées les armoiries de la famille Haïgata, et celles des Zargons. Il était impatient de revoir cette jeune et charmante zargonne, qu'il avait rencontré quelques semaines auparavant sur le Zargonaute, allant souhaité la bienvenue aux nouveaux venus.

Le temps était radieux, le soleil à son Zénith. L'air avait été parfumé grâce à la douce odeur des feuilles de Zitroniers. La jeune Zargonne appréciée la balade au grand air dans ce beau carrosse, confortable qui plus est. Cependant, elle se serait bien dispensé des commentaires de Juron, le palefrenier au dos vouté.

Bon Dieu, nous faudra bien 1 heure pour arriver au château du Seigneur.
Bien, cela ne me pose aucun problème. répondit-elle d'une voix chaleureuse. Un sourire s'esquissait sur ses lèvres. Déjà il lui plaisait de se balader dans ses vertes contrées.

Y m'a dit çui-là de vous faire visiter et de vous donner des détails pendant le trajet sur ce qu'il appelle "son merveilleux royaume".balançât le conducteur qui ne semblait guère réjouit de faire ce pourquoi il était payé.

Faites mon brave, faites...Eiko détourna la tête (C'est quoi cette odeur nauséabonde ? Y aurait-il une fabrique de fumier ?? Tiens, ça ne sens plus...) pensait la Zargonne, remettant au passage son diadème

Fichtre, on y est pas si mal, mais il a quand même oublié de nous nourrir l'autre jour! On a fait la grêve nous, voui! Car par Asnancy, faut pas nous prendre pour des bougres!
(Ah !! Mais ça y'est !! ça recommence !! cherchant, en inspirant par accoup, d'où venait cette puanteur. Mais... mais, mais c'est son haleine qui sent si mauvaise ?? Pouah !! Damned... Où suis-je encore tombée... Et pendant une heure !! Pas de bol... Vivement qu'on arrive !)

Au bout d'un certain temps, remarquant que le palefrenier ne regardait jamais si elle l'écoutait, Eiko, décidât de ne regarder que le paysage, voyant des entrepôts, des ouvriers travaillant à la mine de fer, à la sidérurgie, tout cela bercé par le son d'une rivière qui devait couler non loin et par le gazouillis des oiseaux chantant le retour heureux du printemps. Elle se surpris même deux fois à s'être endormie.

Finalement, le carrosse s'arrêtât. Eiko vit d'où venait le son de l'eau qu'elle avait entendu couler au loin. Là, devant elle, s'étendait une magnifique bâtisse, ou plutôt, un somptueux château, aux murs blancs, aux toits d'ardoises et bordé par un cors d'eau tumultueux. Un petit coin de verdure sympathique s'y trouvé également.

Juron lui fît signe de la direction à suivre, un petit chemin sinueux de terre battue, qui, au bout, se finissait sur ce qui semblait être l'une des entrée puisque de superbes marches blanches se dressées entre chemin et une double porte de bois relativement haute.

De l'érable à en juger par la couleur et les rainures... N'est-ce pas Maman ?? Une petite pensée pour ses journées à passer, avec sa feu mère, dans les forêts, à apprendre la nature et autres.

Son regard continua à dérober tout ce qui pouvait se trouver à hauteur de ses yeux. Il finit par être attiré par une silhouette un peu plus loin. Quelqu'un s'y tenait, vêtue d'une tenue de soie, avec quelques touches d'or au niveau du col et des manches. Jamais Eiko n'aurait reconnue le Seigneur Arthane si ce dernier n'était affublé de deux gardes en armures à ses côtés.

D'un pas vif et déterminé, la Zargonne s'aventurât sur le sinueux chemin. Là, elle s'inclina devant son hôte.

Bien le bonjour Messire Arthane.

Hélas, Eiko nous a quitté, ce RP (peu dynamique malheureusement -et j'en suis responsable, même si Eiko ne s'était pas connectée depuis plus d'un mois) prend donc fin.